God Forbid - IV The Constitution Of Treason
01.
The End of the World 02. Chains of Humanity 03. Into the Wasteland 04.
The Lonely Dead 05. Divinity 06. Under This Flag 07. To the Fallen Hero
08. Welcome to the Apocalypse (Preamble) 09. Constitution of Treason
10. Crucify Your Beliefs
God Forbid... le groupe du New Jersey
demeure encore relativement obscur en Europe, mais aux Etats Unis c'est
une autre histoire, une ascension fulgurante entamée avec un album qui
a poussé le groupe sur les devants de la scène. "Gone Forever",
troisième chapitre discographique frolait la perfection, épique, brutal
et mélodique, il n'y avait rien à jeter de la mixture composée par les
frères Coyle. D'ailleurs, le groupe avait atteint un tel niveau qu'il
semblait difficile de le voir égalé dans l'album suivant. Et pourtant,
à peine 18 mois après, consacrés pour l'essentiel à une tournée à
l'allure de triomphe Outre Atlantique, God Forbid démontre que le coup
de maître n'était pas le fruit du hasard.
On
retrouve d'emblée la puissance de l'album précédent, les passages
mélodiques maîtrisés avec brio, avec un son monstrueux. Le groupe n'a
rien perdu de son agressivité et s'est concentré sur les détails
: il est question cette fois d'un concept album en trois parties, dans
un contexte post apocalyptique, très réjouissant mais qui, en toute
logique colle parfaitement aux sonorités du groupe. A l'instar de
certains collègues, tel Chimaira, il n'est pas question ici de
metalcore, l'étiquette n'a plus aucun sens ici, le groupe à développé
son identité sonore sous le signe du thrash metal... "The End Of The
World" donne le ton, un entrée en matière brutale, tandis que le titre
suivant met l'accent sur des passages mélodiques plus travaillés
(l'harmonie en intro et le chant clair sont mis en valeur). On
retiendra également quelques passages acoustiques hispanisants, ou au
piano (la fin jazzy de "Lonely Dead"), plutôt bien amenés, mais tout de
même, dès qu'il s'agit de faire parler les décibels, on sent bien que
le groupe est plus à l'aise (irrésistible "Into The Wasteland", et des
solis de guitare brillants).
On
retiendra également que le groupe à renoncé à la facilité, pas de
refrain accrocheur digne de "Better Days", on assiste à une cavale
metallique sans compromis, la poursuite d'un parcours sans faute
en somme.
Hamster
[09/10]