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Metalchroniques
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27 septembre 2005

Gorefest

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Après 6 ans de silence, Gorefest se reforme. La suite logique de leur participation à divers festivals cet été, c’est la sortie imminente de leur nouvel album, La Muerte. Jan-Chris, bassiste growler et membre co-cofondateur du groupe a accepté d’éclairer la lanterne de Metalchro sur ce nouvel album, les projets du groupe et les relations entre ses membres…

Metalchro: J’ai bien peur d’avoir à commencer par des questions pas très originales, qu’on a dû te poser mille fois déjà, mais bref… Vous avez splitté il y a 6 ans maintenant, est ce que tu peux nous rappeler pourquoi ?

J-C: Parce que nous étions fini en tant que groupe. Spécialement moi et Boudewijn, on ne communiquait plus ensemble, on ne se parlait plus et il y avait juste une très mauvaise ambiance dans le groupe, ce qui ne nous laissait aucune autre solution que splitter. C’était la seule chose raisonnable à faire à ce moment là.

Metalchro: OK. Et comment se fait-il que vous ayez décidé de retourner ensemble. J’ai lu des choses à propos d’un DVD avec du vieux matériel…

J-C: Oui, c’est un peu ça parce que nous n’étions pas supposé nous reformer. Honnêtement, j’avais complètement arrêté de penser au groupe, c’était juste fini, mort et enterré. Et c’est vrai que Transmission Records, le label où sont signés Epica et After Forever, nous ont appelés et ils voulaient acheter le catalogue pour le rééditer dans une box-set avec un DVD et des choses comme ça. Et là tout soudainement, je me suis retrouvé avec Gorefest de nouveau. Ed, le batteur, et moi, on négociait le contrat, et je me suis retrouvé à penser à Boudewijn assez souvent. Tu sais, à demander ce qu’il devenait, juste comme ça dans la conversation. Et un dimanche après midi, j’étais assis avec Frank dans un bar, et je lui ai demandé « Eh, qu’est ce que devient Boudewijn au fait ? » et il a répondu « Dammit, il m’a posé exactement la même question ! ». Donc je me suis dit que peut être on avait fini par oublier pourquoi on se haïssait autant, et je me suis dit que j’allais l’appeler dans le mois. Et le mardi d’après, le téléphone a sonné dans la soirée, et c’était Boudewijn. Et au téléphone, j’ai juste dit sans même y penser « Salut Boudewijn, tu dois savoir que j’ai pensé à toi récemment », et ça a en quelque sorte brisé la glace et on a parlé pendant quelques heures, et puis de nouveau quelques jours plus tard, et le week end d’après je suis allé le voir chez lui tout l’après midi, juste pour essayer de se comprendre mutuellement pour la première fois depuis que l’on se connaissait. Et puis voilà, ensuite on s’est assis à quatre dans une pièce, avec un stupide sourire vissé sur le visage, juste à répéter « Hey, we’re a band, hehehehe, hey we’re a band !!!! ».

Metalchro: Eh, ça a l’air bien tout ça ! Mais n’était ce pas trop dur de se retrouver comme un tout après 6 ans ? Je veux dire, pas seulement à cause des anciennes dissensions, mais aussi parce que je suppose que vivant vos vies chacun de votre côté pendant tout ce temps, vous avez pas mal changé, non ?

J-C: Tu sais, il ne faut surtout pas oublier que chacun à sa vie, tu vois, chacun d’entre nous son propre agenda. En fait je crois qu’il nous a fallu 4 mois pour essayer de faire caler les emploi du temps de tout le monde. No, c’était vraiment très compliqué. Musicalement, c’était tellement simple, c’était juste, tu sais, ce qu’on dit à propos du vélo…

Metalchro: Oui, une fois que tu as appris tu n’oublies jamais !

J-C: C’est ça, tu n’oublies jamais comment le faire. Donc on était dans la salle de répet’ pour la première fois, et personne ne pouvait plus jouer les vieux trucs. On a essayé de jouer Unsung, de Chapter 13, et on a été obligé de s’arrêter au milieu parce qu’on ne pouvait pas la jouer. Du coup on a fait une pause et on a dit « OK, est ce que quelqu’un a des idées pour des nouvelles compos ? » et en fait, le titre « For the masses » et quelques autres du nouvel album on en fait été écrit durant cette première répet’.

Metalchro: Et vous avez tous été impliqué dans différents projets pendant ces années sans Gorefest, particulièrement toi dans ColdPop Culture. Allez vous continuer avec ces groupes ou bien ?

J-C: Non, non, malheureusement je dois quitter ColdPop Culture. Deux raisons pour ça en fait, la première c’est que j’ai déménagé dans une autre partie du pays et deuxièmement j’ai un travail très prenant, donc mes priorités, c’est mon job et Gorefest. Imagine juste avoir deux groupes !

Metalchro: Oui, je vois…

J-C: Cas ne serait pas vraiment honnête vis-à-vis d’eux tu vois, il faudrait que je sois à 100% dans le groupe. Et le truc vraiment bien à propos de ColdPop Culture, je ne sais pas si tu as déjà écouté mais c’est quelque chose que complètement différent, c’est plus comme un truc wave. On avait pas vraiment prévu de faire ça à la base, mais ça on a commencé avec des guitares tu vois, et une basse classique, et après six mois on programmait la basse et on jouait pas mal de choses électroniques. Mais pour moi, ça m’a vraiment apporté le plaisir de faire de la musique de nouveau. Tu sais ce sentiment était un peu détruit après Gorefest.

Metalchro: OK. Et vous avez joué plusieurs gigs durant la période estivale. Malheureusement je n’ai pas pu en voir un seul, mais comment ça s’est passé ?

J-C: Great. C’était de loin mieux que tout ce que nous espérions. On était vraiment stressé, parce qu’on avait aucune idée de ce que les gens attendaient, on avait seulement eu un show le 23 avril dans notre ville natale, dans un club qui compte 450 personnes donc c’était sold out vraiment rapidement tu sais. Mais on avait pas pensé que nous pouvions jouer au Dynamo, au Graspop ou au Wacken, mais la réponse du public était vraiment époustouflante. On a joué une set-list vraiment sympa avec pas mal des vieux titres que nous n’avions pas joué depuis 94 et les gens ont vraiment, vraiment apprécié. En fait durant ces shows on a plus apprécié de jouer en live que nous en avions l’habitude, pour je ne sais quelle raison.

Metalchro: Peut être ca tient du fait que vous avez une meilleure entente dans le groupe aujourd’hui…

J-C: Oui, aussi, mais aussi probablement à cause de cette deuxième chance qui nous est offerte. Tu sais, il n’y a déjà pas tellement de gens qui ont une première chance. On l’a eu et on l’a vraiment foutue en l’air, et là on a une deuxième chance. Je ne sais pas, c’est juste bon d’être de retour…

Metalchro: Et est ce que tu pourrais nous en dire plus au sujet du nouvel album, « La Muerte ». Comment s’est passé l’écriture, ce que tu penses de l’album…

J-C: Eh bien comme je t’ai dit, on avait déjà commencé sur la première répet’, et cette première répet’ était juste une façon de voir si on voulait toujours être un groupe, une façon de tester la température de l’eau. Et en fait je pense que, ça doit être à la fin d’octobre on a enfin trouvé une salle de répet’, et on a commencé à répéter et là je pense que 6 titres ont été écrits entre octobre et février, et là on a dû commencé à répéter pour les shows de l’été. Le reste du matériel à été écrit à la maison, sur le PC de chacun, tu sais, en enregistrant sur PC et puis en envoyant à tout le monde. Donc quand on est entré en studio [excuse moi, j’allume ma cigarette], donc oui, quand on est entré en studio on avait 13 ou 14 squelettes de titre, ça n’était pas des chansons finies. On a décidé de produire l’album nous même et de le laisser mixer par Tue Madsen (ndr : The haunted, Aborted, Disbelief, Born from pain…) mais on a suivi tout le process d’enregistrement. Et c’était l’expérience d’enregistrement la meilleure depuis False. Tu sais à ce moment on était presque un nouveau groupe seulement, et on a enregistré pendant l’été, avec un environnement vraiment sympa, on était un peu naïfs, on n’avait pas de label, pas de pression. Cette fois si bien sûr on est plus aussi naïfs, mais c’était aussi pendant l’été et on a vraiment apprécié d’être ensemble de nouveau, tu vois, de sortir le soir. La plupart du temps on a dormi au studio, donc allait à pied au bar le plus proche, avec une terrasse, pour boire des bières et parler de musique, de l’album. Et je pense que ça s’entend sur l’album. Tu l’as écouté ?

Metalchro: Oui, enfin j’ai juste eu le temps de l’écouter une paire de fois en fait…

J-C: Ce que j’apprécie le plus à propos de cet album, c’est l’ambiance qu’il y a.

Metalchro: Oui, je voulais en venir là aussi. Je veux dire, cet album sonne comme, je ne sais pas si c’est vraiment le mot, mais plus abouti je dirais. Le mixing aide bien sûr, parce que je le trouve bien mixé, mais je pense qu’il y a autre chose…

J-C: Oui, je pense que c’est parce que cet album est spontané. Tu vois, c’est quatre personnes qui apprécient de nouveau d’être ensemble et d’enregistrer de la musique qu’ils aiment tous.

Metalchro: Est-ce que tu penses que vos expériences dans d’autres groupes vous a apporté une vision différente qui influence Gorefest aujourd’hui ?

J-C: Oui, tout à fait. Avant Gorefest j’avais juste joué dans un petit groupe punk, donc je n’avais jamais vraiment joué dans un groupe. Et là, ces expériences nous ont réellement aidé à exprimer nos sentiments et nos impressions d’une meilleure façon.

Metalchro: OK. Et comment ressens tu la discographie de Gorefest aujourd’hui ? Je suppose que quand on s’arrête pendant si longtemps, il y a soudainement un fossé entre ce que vous avez écrit avant et ce que vous êtes maintenant, encore plus que pour un groupe qui n’aurait pas cessé, non ?

J-C: Oui, oui bien sûr. Je veux dire, Mindloss, c’était il y a 14 ans. Les premières démo ont été écrite en 88 et 89.
Mindloss, c’est je pense un album typique des débuts. On avait à cette époque un batteur différent et un guitariste différent, Alex, qui était complètement accro à Slayer. En fait je pense que les démos sonnent mieux que l’album Mindloss, parce qu’elles sonnent fraîches, donnent l’impression que le groupe est vraiment en colère, spécialement sur Blood. Mais Mindloss n’était pas si mal, le message étant « On est un groupe, on s’appelle Gorefest et on est LÀ ! ».
Je pense que False est notre plus belle réussite, du fait de son écriture mais aussi de mettre le Death Metal européen sur la carte. Je le considère comme un grand classique de Death.
Erase, j’aime les titres, mais le problème c’est que nous étions supposé enregistrer avec Colin Richardson de nouveau mais il devait faire le premier album de Machine Head, et on était trop entêté pour dire « OK, on va attendre 4 mois ». Donc on a décidé d’enregistrer avec Coleman, que nous connaissions depuis le mixing de False. En fait, quand on a commencé à regarder le vieux matériel pour la box-set, on a trouvé des vieilles bandes de répet’ de quand nous écrivions Erase. Et elles sonnent tellement mieux que l’album.
Soul Survivor, je pense que c’est un très bon album, mais moi j’ai des sentiments assez mélangés pour cet album. Pour moi c’était le plus difficile au niveau du chant. Je n’ai pas une voix mélodique tu sais, je ne suis pas un bon chanteur ! Mais je suis bon pour les grunts, mais je le sais, je ne nierais jamais que je ne suis pas un bon chanteur [rires]. Alors tu vois, des titres comme Demon seeds, River ou Dragon man, j’aime vraiment mais ils étaient plus difficiles à chanter, même avec le mellontron, j’ai essayé de donner une impression dramatique dessus, mais des chanson comme Electric poet aussi, c’était très difficile pour moi. Ça a été une période pas très drôle pour moi, je me battais vraiment avec le chant. C’est la même chose avec les lyrics, la moitié marchent, mais l’autre moitié c n’est pas quelque chose dont je suis particulièrement fier.
Et pour Chapter 13, je pense que c’est aussi un très bon album. Pas mal de gens n’ont pas apprécié Soul Survivor et donc n’ont jamais donné une chance à Chapter 13, ce qui est un peu dommage parce que maintenant les gens commence à l’écouter de nouveau, surtout depuis l’existence d’Internet en fait. Et maintenant ils disent « Oh, en fait c’est un album pas mal du tout, je ne lui avait jamais donné une chance parce que je pensais qu’il était nul »…

Metalchro: Oui, oui, les métalleux peuvent être un peu têtus quand ils veulent !

J-C: Oui, oui, mais c’est le truc qui est bien avec la musique. Les gens ont leur propre opinion, ou tout du moins ils devraient avoir leur propre opinion. Je ne jette la pierre à personne, j’ai parfois le même genre de réaction…

Metalchro: Oui, moi aussi [rires] !

J-C: Bon, et pour La Muerte, je pense que nous avons enfin redécouvert ce que nous voulions. Lourd mais sans sonner old-fashion, je pense que nous avons été capable d’y incorporer l’esprit de Gorefest, le bon vieux death metal mais en incorporant des éléments que nous avons pu découvrir avec Soul Survivor ou Chapter 13, et je pense que nous avons vraiment réussi à en faire quelque chose d’homogène, à en faire un tout. Je veux dire, l’album ne s’appuie pas sur différents styles, oui, homogène je pense que c’est le mot qui convient le mieux.

Metalchro: Oui, c’est vrai ça forme vraiment un tout. Mais est ce que tu penses que La Muerte est en quelque sorte un nouveau départ pour le groupe, ou que c’est plutôt une évolution logique par rapport aux précédents albums ?

J-C: Oh, ça c’est une question difficile. Phew, oh my God, c’est un peu les deux en fait parce que pour les individus qui constituent Gorefest, je pense que l’on est un groupe de nouveau, alors que nous avions perdu ce sentiment d’appartenance après Erase. Tu vois, c’était devenu trop « business » et on était 4 membres du business appelé Gorefest. Et là nous sommes de nouveau un groupe, donc oui de ce point de vue là, c’est vraiment un nouveau départ. D’un autre côté, on a une longue histoire. Je veux dire je serais un menteur si je disais que nous avons juste pris un break. Non, nous n’avons pas pris un break. On ne s’est pas parlé, on s’est haït, on ne voulait plus être dans la même pièce ensemble, plus spécialement moi et Boudewijn. Je veux dire, moi et Frank on se parlait, et moi et Eddy aussi, et eux parlaient à Boudewijn aussi mais… Oh, je suppose que oui, tout ça c’est un nouveau départ plutôt.

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Metalchro: Et donc, quels sont les plans pour le groupe dans le futur ? J’ai vu que vous aviez une tournée annoncée aux Pays Bas, mais juste au Pays Bas ?

J-C: Non, c’est juste parce que la tournée européenne n’est pas totalement bookée encore. On va faire un tour européen en headliners, qui va commencer le 17 février et se prolonger pendant 38 jours, je n’ai pas de calendrier sous la main mais oui, 38 jours. Le futur, c’est qu’on va aller vraiment, vraiment doucement. Ce matin j’ai eu une offre pour une tournée aux US, et on aimerait vraiment le faire mais on ne va pas le faire. On veut faire ça pas à pas, de façon détendue et stable, en appréciant ce que nous faisons. Tu vois, on a tous un métier que l’on aime et on ne veut pas être dans le business de nouveau. On ne veut pas être dépendant du groupe.

Metalchro: OK, mais on peut espérer que Gorefest est de retour pour de bon, pas juste pour un album?

J-C: Non, non, Eddy et moi on parlait justement du prochain album la semaine dernière. Tu sais, le nouvel album n’est même pas sorti [rires]. Mais on apprécie vraiment d’être de nouveau ensemble et on a vraiment plein d’idées. On veut faire le la musique, on veut être créatif de nouveau et je suis vraiment heureux qu’on soit de retour.

Metalchro: J’ai lu également qu’une video a été tourné récemment pour « For the masses ». Qu’en est-il ?

J-C: Alors, l’idée, c’est hum, 4 personnes dans une usine désaffectée avec des guitares et des cheveux plus aussi longs, et on joue le titre une quinzaine de fois, et des fois ils filment juste le chanteur, des fois ils filment juste le chanteur, et ensuite ils mettent tout ensemble [rires]. Eh, qu’est ce que tu veux faire avec une video metal ? A moins que tu aies vraiment un gros budget et un super scénario comme dans un film de fiction… On voudrait faire une seconde vidéo si l’album a du succès, et là on aura plus de temps pour y penser. Mais notre guitariste Boudewijn a dû subir une opération de la mâchoire, je ne l’ai pas vu encore mais il va sûrement ressembler à quelqu’un sur la tête duquel un camion est passé. Donc il ne devrait pas être disponible pour une quelconque apparition en public pour au moins 6 semaines. Et il doit récupérer et ça va prendre du temps, donc on devait faire la vidéo rapidement. Elle sera d’ailleurs prête le 17 octobre. Je pense que ça va être une vidéo sympa, j’ai vu du matériel brut et ça a l’air vraiment bien. On veut le faire dans les tons noir et blanc, un truc un peu artistique.

Metalchro: Eh bien, ça a l’air bien tout ça... Et au niveau de ta voix, comment ça va ? J’ai eu des échos comme quoi tu avais eu des problèmes à la fin de la première période de Gorefest ?

J-C: Hein ?! D’où tu tiens ça ???

Metalchro: Je sais pas, je veux dire c’est des trucs qui circulent sur le net…

J-C: Hah, bah, c’est vraiment des conneries.

Metalchro: Vraiment ? Bon, heureuse de le savoir !

J-C: Non, je n’ai jamais eu de problèmes avec ma voix, les gens n’aimaient probablement pas la façon dont je l’utilisais, mais c’est tout. Le seul truc vraiment drôle, c’est que je n’ai pas poussé de grunt pendant pas loin de 7 ans et pendant la première répet, au bout d’un certain moment j’ai décidé « OK, maintenant on a appris à faire de la musique, je dois apprendre comment chanter et jouer de la basse en même temps » donc je me suis mis en face de quelques micros, et « OK, OK, je vais chanter maintenant » et là « Wiiiick » [il mime un bruit que pourrait produire une souris coincée dans une porte]. « Quelqu’un a entendu ca ? Non, bon OK… Allez, je recommence. Wiiiirrrrrrrck ! » et j’étais vraiment mort de rire et les autres étaient là « Qu’est ce qui se passe ? Oh, rien, rien, je pensais juste à quelque chose de drôle ». Bon, au troisième essai tout était de retour à la normale comme si rien ne s’était passé. J’avais juste oublié comment faire, mais après deux essais ça allait. Donc pour cet album, j’ai chanté 5 titres en une journée, 4 le deuxième jour, après j’ai pris un jour de repos et on avait 3 titres à finir, ce que j’ai du faire en deux jours ou quelque chose comme ça. Non, sérieusement jepens que ma voix sonne OK sur cet album.

Metalchro: Oui, oui, définitivement. Bon, je pense que je suis à court de questions…

J-C: On a encore quelques minutes, il ne me donnent que 30 minutes à Nuclear Blast.

Metalchro: Oooh. OK, bon, alors à propos de Nuclear Blast, tiens, puisque tu en parles… Vous étiez signés chez eux avant, et puis pour Chapter 13 vous êtes passés chez SPV.

J-C: Oui, oui, en fait je crois qu’on était frustrés les uns avec les autres, et puis on était fustrés avec les chiffres des ventes aussi bien sûr, parce que Soul Survivor ne s’est pas vendu si bien, et donc on a reporté notre frustration sur le label. Je suppose qu’on était juste frustré avec absolument tout. Et puis c’est vrai qu’à cette période pas mal de gens ont quittés Nuclear Blast, les gens avec lesquels on avait signés sont partis pour d’autres compagnies. Maiko est parti faire Metal Blade europe, Ulrich est parti à SPV, et SPV avait toujours voulu nous signer depuis les débuts, donc on a quitté Nuclear Blast pour voir comment ça se passerait avec SPV. Mais l’année dernière avant l’annonce pour le Dynamo, on a laissé savoir à tout le monde que l’on était de nouveau ensemble, qu’on répétait ou qu’on allait le faire. Et là Nuclear Blast m’a demandé si j’avais déjà parlé à un label, et non, je ne l’avais pas fait, donc ils nous ont proposé de revenir chez eux, et là j’ai dit, « Oui, pourquoi pas ? » et à ce moment là c’était comme si on avait déjà signé. 5 ou 6 mois plus tard Marcus m’a appelé, on a vraiment bien discuté parce qu’on ne s’était pas parlé depuis quelque chose comme 9 ans, et il m’a proposé de revenir. Je lui ai dit qu’on écrivait un album et c’était vraiment bien pace qu’ils nous ont signés sans avoir écouté une seule note de ce qu’on préparait. Là seule chose que j’ai promise à Marcus c’est « Marcus, I’m gonna give you a heavy album » et il le sait, je tiens toujours mes promesses. Et il m’a dit « Jan-Chris, c’est ce que tu me promets ? Dans ce cas je serais ravi de vous signer». En fait je l’ai vu ce midi pour la première fois depuis 10 ans, c’était vraiment bien…

Metalchro: Bon, tout à l’air vraiment au beau fixe pour Gorefest alors ! Quelque chose que tu aimerais ajouter ?

J-C: S’il vous plaît, pensez à vous, appréciez la musique et jeter une oreille sur Gorefest, La Muerte sur le net, il est téléchargeable. Et si vous l’aimez achetez le, il y a un DVD vraiment bien avec l’album. Eh, on est de retour, venez nous voir en live.

Site officiel de Gorefest

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