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Metalchroniques
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29 janvier 2007

The ARRS - Janvier 2007

Ce jeune groupe parisien a fait un max de bruit avec une première démo bien sonnée et un premier album imposant leur musique sur la scène française. Remontés à bloc, ils défendent maintenant un second album dont leur chanteur Nico nous a un peu parlé.


thearrs

Metalchroniques – Il s’est passé beaucoup de choses pour vous depuis votre premier album, tu peux m’en parler ?

Nico – Oui, c’est sûr qu’il s’est passé pas mal de trucs avec une grosse tournée suivie de plusieurs mois de création pour ce nouvel album…

- Et tout cela vous a apporté quoi ?

- Des remises en question, un peu obligatoires, mais aussi beaucoup de plaisir, ce qui a débouché sur une forte volonté de continuer et d’assurer avec notre nouvel album ! On veut faire tout en encore plus grand maintenant !

- Tourner encore plus ? Pourtant ce que vous avez fait en 2006 est déjà pas mal !

- Oui, mais là on va essayer de se trouver encore plus de temps. On a déjà prévu pas mal de temps, et après il nous faut encore séduire d’autres promoteurs et continuer de se balader sur la route ! On trouvera le temps de le faire !

- Malgré votre boulot ?

- Il faut savoir faire des sacrifices, c’est clair qu’on essaie tous de bosser à côté mais la musique est notre passion et s’il faut faire des sacrifices pour continuer on les fera ! On est en France et l’assedic n’est pas là pour rien ! (rire)

- Sinon, la pression n’était pas trop forte pour réaliser ce nouvel album ?

-On l’a mise nous-même ! Il nous fallait une certaine pression pour arriver à évoluer et à s’améliorer, on ne s’est pas trop laissé respirer avec pas mal de répètes qui étaient nécessaires pour conserver et améliorer une bonne osmose dans le groupe. Ça nous a aussi permis de retrouver un vrai plaisir pour jouer…

- Et la composition s’est passée comment par rapport à l’album précédent ?

- C’est surtout les gratteux qui bossaient les bases entre eux et ensuite on a fait énormément de répètes pour travailler les arrangements… On était quand même à un rythme d’environ dix heures par semaines !

- Carrément ! Effectivement, vous n’avez pas chômé !

- Il fallait bien ! On a rien sans rien…

- Et l’enregistrement ?

- On a passé un mois dans le studio, comme pour l’album précédent. Notre producteur nous a bien aidé à travailler dans le bon sens, en épurant les parties pour aérer le son et garder le groove. On a parfois tendance à vouloir mettre trop de trucs et le son en sort perdant, là on s’est un peu calmé et ça permet de mieux mettre les compos en avant !

- Satisfaits de votre son ?

- Ouais ! Il est plus live qu’avant, ça nous plaît bien !

- Quelles sont les principales évolutions qu’a connu le groupe depuis votre fameuse première démo Condition Humaine ?

- Les compos sont plus senties et on arrive mieux à aller directement au but. De mon point de vue, les paroles sont aussi beaucoup plus homogènes. J’ai fait un gros travail dessus ce coup-ci, on diffuse des sentiments plus contrôlés… Qui sont ici plutôt violents…

- Justement, quels sont les sujets que tu aborde dans cet album ?

- On insiste beaucoup sur le fait que les gens se concentrent sur nos paroles qui sont importantes pour nous. On remercie nos proches à travers ces paroles et on continue de défendre nos valeurs. On parle des bons et mauvais côtés des personnes, de thèmes personnels comme les limites finales de l’adolescence qu’on a atteint mais on parle aussi des pêchés capitaux… Ce sont des sujets plus graves et tristes, mais j’avais besoin d’en parler…

- Histoire d’extérioriser un peu de haine pour mieux repartir ?

- Oui, c’est ça… J’ai lâché tout ce que j’avais sur le cœur et ça m’a beaucoup soulagé. Les autres mecs m’ont laissé beaucoup de libertés pendant l’écriture et ça m’a fait du bien qu’il me fasse confiance. Je vais maintenant pouvoir repartir sur des sujets plus joyeux…

- Beaucoup de groupes passent par une phase comme ça pour ensuite mieux repartir…

- Oui, mais le plus important est de réussir à se sortir de tous ces sentiments négatifs… Pour moi c’est bon, c’est fait…

- Je voulais aussi te parler de la magnifique pochette que vous avez choisie pour l’album…

- Ouais elle est vraiment trop classe !

- Tu peux m’en parler un peu ?

- C’est un mec qui s’appelle Galeron qui a fait ça pour nous. Il bosse pour Diabolik à la base, mais on lui a fait découvrir notre travail et il a décidé de nous aider. Il n’a pas l’habitude de bosser dans le hardcore, mais il s’en est trop bien sorti ! Il nous a proposé plusieurs designs et celui-ci a été un vrai coup de cœur… On ne pourra jamais assez le remercier pour son travail fantastique, surtout qu’il a aussi fait tout le design intérieur !

- C’est clair qu’elle est magnifique…

- Oui, ça fera de super posters !

 

- Carrément ! Sinon je voulais te parler d’un autre sujet… Vu que vous êtes plus ou moins proches de la scène metalcore, je me demandais ce que tu penses des problèmes que rencontrent les groupes français pour s’imposer.

- C’est clair que la scène française est bien bloquée à ce niveau ! Plein de bons groupes n’arrivent pas à percer et c’est vraiment dommage. Il est en plus dur de trouver des concerts vu que les gros groupes rock refusent de s’afficher avec des groupes de metal. Mais si nous arrivons à remporter du succès nous ferons tout pour changer la donne, et nous nous emploierons à mettre cette scène en avant !

- Vous allez donc continuer sur de nombreux concerts, vous pensez à l’étranger ?

- Tu sais, les organisateurs sont encore frileux, et comme je te l’ai dit notre priorité est de trouver le plus de temps possible pour notre promo en France, on verra donc l’étranger l’année prochaine, quand on aura plus de temps pour nous… Surtout que le chant français n’est pas là pour nous aider…

- Et vos tournées en France, on peut s’attendre à quoi ?

- À un show brut de décoffrage, puissant… Après chaque concert est différent… Le seul truc est qu’on compte garder la recette déjà imposée, et faire en sorte que le public ne s’ennuie pas ! Après on en est pas encore aux chorégraphies…

- Ah non ? Vous devriez !

- (rire) Ouais on verra, on répètera des nouvelles chorées dans le van avant de monter sur scène !

- Et sinon tu as un dernier mot pour les fans et les lecteurs ?

- C’est pour Metalchroniques, c’est ça ?

- Exact…

- Alors faites gaffe, les groupes de hardcore arrivent en force ! (rire)

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