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7 novembre 2005

Uli Jon Roth - Paris / Le Trabendo / 4 novembre 2005

affluence : aïe aïe aïe : très clairsemée

son : correct

lights : modestes, mais très bon décor de fond de scène avec vidéos en permanence

ambiance : chaleureuse, nostalgique, très bienveillante

Seulement une centaine de spectateurs pour voir Uli Roth à Paris. Une salle même pas remplie à moitié. Le choc est rude en entrant dans la salle. Faut-il rappeler que Roth demeure un guitariste immense sans qui nombre de combos AOR, prog et metal n'existeraient pas ? Sans qui Malmsteen (même s'il le nie) ne jouerait pas de cette façon, sans parler de la dévotion d'un shredder comme James Byrd ? Voilà un score qui risque de détourner le guitariste allemand de Paris pour un bon bout de temps...

Notre baba hardos aux allures de doux dingue n'en a pas pris ombrage. Devant l'enthousiasme de ce public faible mais comblé, il n'a pas ménagé son énergie. La nostalgie s'est trouvée renforcée par la présence de Francis Buchholz, compagnon de route au sein de Scorpions et ami de longue date. Comme prévu, Uli Roth a déroulé un set qui a fait la part belle aux morceaux du groupe quand il en faisait partie, entre 1974 et 1978. Autour, on a eu droit à sa "sky overture", planante et classisante, et à un inédit qui annonce un futur album studio. On peut s'attendre à du hard hendrixien similaire à "beyond the astral skies", qui d'ailleurs ressort ces jours-ci, après avoir été introuvable pendant 15 ans... Du coup, Roth et son groupe ont joué trois titres de cet album qui a vingt ans : "I'm a river", "why" et "The night the master comes".

Quel plaisir donc de retrouver à la fois des classiques comme "pictured life", "polar nights", "sails of Charon" ou "Dark Lady" (un peu gâché par une impro interminable et peu inspirée), sans oublier "fly to the rainbow" et les prouesses d'Uli Rothau vibrato, toujours avec sa sky guitar à sept cordes !

Le chanteur recruté pour l'occasion, Olaf Senkbeil, qui semble officier aussi sur le futur cd, arrive à la fois à reprendre les lignes de Klaus Meine et les mélodies parfois ambitieuses de "beyond the astral skies". On passera sur le solo de basse faiblard de Buchholz, visiblement content d'être là mais parfois à côté, suivant les accords des chansons sur un portable qu'il ne quittait pas des yeux.

L'accueil très chaleureux a poussé Uli Roth a revenir deux fois, surpris lui-même, jouant pour l'occasion "all along the watchtower" de Bob Dylan (version hendrix évidemment) et l'impro du même Jimi à Woodstock (titrée comme telle sur le cd du concert à l'époque !). Et le simple fait d'entendre le rarissime "catch your train" (extrait de "virgin killer") ne laisse aucun doute sur le caractère exceptionnel de ce concert.

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