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2 janvier 2006

Blue Movie de Michel Zen (1995)

blue_movieAvec Jenna Jameson, Jeanna Fine, Stephen St Croix, Tera Heart, Rebecca Lord

Probablement un des rares films X qui mérite d’être vu en dehors des scènes hard. Un vrai délire, un univers de dingue concocté par un type, qui ce jour-là au moins, a quand même voulu faire du cinéma. En l’occurrence, un film dans le film. Le tout primé dans les festivals (4 AVN awards, une sorte d’équivalent des Césars du porno, comme vous pouvez vous en douter).

Imaginez une jeune ingénue, journaliste court-vêtue, qui se met en tête d’assister à un tournage de porno. Elle débarque dans les studios et se retrouve confrontée à une bande de déjantés : la secrétaire, obèse et tyrannique, le metteur en scène, qui dirige déguisé en femme, ou encore l’acteur principal, au braquemart de diamètre époustouflant, qui se prend pour une star…Et toute cette joyeuse équipe tourne un film sur un canevas d’aventures exotiques, avec trésor, sauvageonnes assoiffées de sexe et autres aventurières intrépides. Et notre reporter de se voir confier un rôle elle aussi…

C’est qu’entre les scènes réglementaires (quatre scènes hétéro, une scène lesbienne, soit la norme dans les films américains), il se passe des choses qui méritent l’attention. D’abord pour Jenna, superstar des années 90, même si son côté « gonflée à l’hélium » et accro de la salle de gym peuvent irriter. Elle montre un vrai charme, et on ne peut que regretter la rareté de ses scènes. La première la voit céder aux charmes de l’explorateur, dans le but de lui subtiliser la carte du trésor. Le type a visiblement, a de la ressource (il la prend, la reprend et la re-reprend pour un final avec nappage facial), car le chanceux a trouvé un produit miracle qui maintient la gaule des heures (du viagra avant l’heure avec un côté surnaturel en plus). La scène lesbienne, où trois indigènes s’occupent de ses zones érogènes, est assez chaude, mais il faut aimer.

Stephen St Croix, acteur bien connu dans le X américain, a lui aussi un rôle de premier plan : presque constamment déguisé en travelo, on le découvre d’abord en compagnie de sa psy, à qui il confie ses doutes quant à son identité sexuelle. Les plus malins connaissent la suite : la demoiselle (jouée par la française Rebecca Lord et son accent qui fait chavirer les ricains) en lui offrant son minou, finit par s’écrier « you are heterosexual ! » debout sur le divan. On le verra aussi pester contre sa vedette masculine (monsieur obus de mortier à l’entrejambes) qui manque tellement d’émotion…. Et finir par prendre sa place sur Jeanna Fine, pas mécontente de changer de perforateur vaginal.

Et puis, ma préférée, avec cette scène dans les loges, ou la vedette demande aux demoiselles présentes (Jenna et la maquilleuse) de le chauffer avant sa scène… Très intimidée, Jenna se tait tandis que sa voisine obtempère.. Et le type de se faire astiquer tout en discutant benoîtement avec elle !! Top fun, sans conteste.

La scène la plus chaude est quand même plus directe, avec une Terra Heart prenant le soleil apparemment en plein hiver, rejointe sur son aire de bronzage par Alex Sanders qui plantera autre chose que son bâton de ski dans sa forêt magique. Ca crie, ça boue, et on sent les deux partenaires très motivés, y compris pendant la sodo, un grand moment d’émotion.

Alors après tout ça, si vous me demandez pourquoi « blue » movie, je vous répondrais que Jenna fait joujou avec une boule bleue au début du film et que quand même, pour faire monter la température de haut en bas (et surtout au milieu) avec un gros ballon sur un lit, faut vraiment avoir du talent non ?

Gloubaxxx

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