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5 janvier 2006

Bad Habit - Interview avec Hal Marabel

Dans la foulée d'une reformation réussie, Bad Habit, par l'intermédiaire de son leader et guitariste, Hal Marabel, a accepté de répondre à nos questions.

background_band_foto_22
Bonjour Hal, je suis bien content de pouvoir parler de la reformation de Bad Habit avec toi.
Le plaisir sera mien.

Cela fait quelques temps depuis votre split en 1998. Vous avez pourtant contribué à jouer de la musique avec Arena Sweden. Quelle était votre approche musicale ?
Le projet Arena Sweden était beaucoup plu soft dans son approche et incorporait quelques beats et ryhtmes « dance » dans un cadre de chansons beaucoup plus pop.

Ce groupe a-t-il disparu depuis la reformation de Bad Habit ou reste-t-il un projet de longue haleine ?
Nous continuons tout à fait et sommes actuellement en train d'écrire des chansons pour le nouvel album à venir. J'espère que cela devrait être réalisé l'année prochaine.

Pourquoi reformer Bad Habit après toutes ces années ? C'était un besoin musical de votre part, une opportunité proposée par un label ou une demande des fans ?
Il y avait évidemment pas mal de demandes de la part des fans depuis un certain nombre d'années mais en fin de compte la décision était la nôtre : elle provenait de notre choix de faire un nouveau disque. La flamme était là et nous avons tous jugé qu'il était temps de revenir.

Le line up de Bad Habit sur ce disque semble être le line up classique, non ?
Tout à fait : c'est le line up de l'album Revolution en 1995. Avant ça, Doc (claviers étaient dans le groupe. Il a été remplacé par Sven Cimski (lead guitar).

En fait, cela sonne du point de vue de la musique et du groupe comme extrêmement dense et cohérent, « tight » en anglais. Bad Habit est-il toujours un vrai groupe ou plutôt un des nombreux projets de Frontiers (pas de tournée, pas de plan de carrière, un seul CD et c'est tout etc.) ?
Nous sommes toujours un vrai groupe et nous avons toujours la perspective de tourner et de faire de nouveaux disques.

Parlons de la musique maintenant et tout particulièrement de ce titre [Hear - Say]. C'est assez mystérieux, notamment ces crochets entourant les deux mots. Peux-tu nous en dire plus ?
Effectivement il y a plein de types de lectures du titres. Voici cependant deux pistes : 1. Hearsay = rumours, L'équilibre intéressant entre « Don't Believe everything you hear cause you're gonna hear a lot » et d'un autre côté « If you hear a rumour enough times, you'll find out that there usually is some truth to it ».
C'est une idée très intéressante que nous devrions tous conserver à l'esprit.
2 Hear-Say = d'abord écoute puis après parle. Nous sommes dotés de deux oreilles  et d'une bouche pour cette raison. Nous devrions réfléchir par deux fois avant de parler. Si c'était le cas il y aurait plus d'amour que de combat à travers le monde.
Le visuel sur la couverture illustre ceci très bien. Si tu regardes de près tu peux voir qu'il y a un focus sur l'oreille et sur l'œil avec des flèches entre eux. À propros des  crochets, il s'agissait d'insister sur le terme, pour le mettre plus en relief.

Une autre caractéristique intéressante est la qualité de la production. C'est définitivement une production moderne avec un puissant son de guitare. Est-ce c'est ce que vous aviez demandé à votre producteur  Jonas Reingold ? 
En effet, dès le début je savais quel type de son nous devions avoir pour ce disque et Jonas nous a aidé à réaliser cette objectif avec son expérience et sa connaissance de la production.

Avez-vous été aussi impliqué dans la production de votre côté ?
En fait Jonas n'a pas été impliqué jusqu'au mix ainsi toutes les étapes antérieures (démo, enregistrement) sont de mon fait.

Vous cherchiez un gros son très puissant. Sans doute pour un des albums les plus heavy de Bad Habit. En fait, si certains titres sont vraiment agressifs, comme « Reason » par exemple, on trouve aussi des morceaux plus typiquement AOR comme « The Air That I Breath ». Peux-tu nous expliquer les raisons de ce mix ?
En fait je vois de mon côté le son de cet album comme un mix entre celui d'un disque comme « Revolution » mixé avec de nouveaux éléments, notamment au niveau de la structure rythmique et des claviers. Nous sommes tous très contents du résultat et bien qu'il y ait pas mal de diversité nous pensons qu'il y a bien un fil conducteur du fait de ce gros son très heavy, des rythmes groovy de batterie et des parties mélodiques au clavier. Ainsi chaque chanson est représentative d'un certain aspect de la direction musicale. Nous sommes cependant conscient que nous avons une  fan base assez diverse avec des amateurs de choses heavy et d'autres, de choses plus mélodiques. Heureusement, celle diversité se retrouve dans le groupe même : nous apprécions ces deux types de rock.

Une autre caractéristique du disque est le son de batterie. Ce dernier sonne très clinique. J'imagine que c'est réellement votre batteur qui joue mais que vous avez utilisé une batterie électronique et non une batterie classique. Pourquoi ce choix ? Pour avoir un son plus massif ?
Tout à fait : le son de la batterie est à la fois puissant, groovy mais aussi assez mécanique. C'est d'un commun accord que nous avons décidé de créer ce son. Jaime a joué toutes les parties mais nous l'avons travaillé pour avoir un son plus typé « machine », d'un manière plus moderne mais qui fasse aussi plus « dance music ». C'était dans le perspective de moderniser notre approche du rock et d l'AOR en faisant quelque chose de différent.

Toutefois ce type de son de batterie est aussi assez proche du son des années 80'. Il n'y aurait pas le risque de sonner de manière un peu surannée ?
Non, je n'y vois pas de risque puisque le son d'ensemble est typiquement moderne avec ces boucles de batterie, le son massif de guitare mais aussi toute l'énergie que respire ce disque.

Le groupe a eu la possibilité de faire une vidéo pour promouvoir le disque. Il est envisageable que vous tourniez aussi pour soutenir le CD ?
L'objectif est de jouer un certain nombres de gigs durant 2006 si fait que nous ne tournerons pas de manière intensive mais joueront plutôt à des festivals ou à des concerts précis. Toutefois il serait super de jouer partout et de pouvoir rencontrer les fans. Ainsi nous pourrions avoir des feedback pour tous les pays. Cela détermine aussi les endroits où nous avons envie de jouer.

Un autre support essentiel est internet. Avez-vous un site web ? Si c'est le cas je ne l'ai pas trouvé.
Oui : notre adresse est la suivante : http://www.badhabitvip.com Toutes les informations essentielles y sont ainsi que de la musique et des vidéos clips.

Baptiste Eychart

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