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10 février 2006

Stream of passion (+Damian Wilson) Elysée Montmartre, Paris, 2 février

marcela_paris_01affluence : très moyenne dans une configuration réduite de moitié (300 personnes ?)

son : très puissant, déséquilibre entre les guitares selon l'endroit ou on se trouvait

lights : très bons

ambiance : très chaleureuse, attentive, fort support pour tout le groupe

A voir les rangs clairsemés du public dans ce petit Elysée Montmartre, on pouvait se dire que le géant Lucassen n'était pas prêt de revenir à Paris avec son nouveau groupe, Stream of Passion. Il aura peut-être changé d'avis à la fin du show, après deux rappels et beaucoup de sourires échangés avec ce noyau de fidèles ne ménageant pas leur voix.

Si Damian Wilson, chanteur de prog respecté (Landmark, Threshold, Ayreon...) a été gentiment reçu, sa performance n'a guère dépassé le "sympa" de base. Forcément cool avec sa guitare et son verre de café, il en a un peu trop fait dans le genre british modeste et détaché, d'autant plus que ses ritournelles sonnaient plus folk que hard acoustique. Mais on imagine le bonhomme très ami avec Arjen Lucassen et finalement accepté par la famille prog...
Après une entrée très théâtrale, chaque musicien prenant place dans la pénombre au milieu des fumigènes, le groupe balance les premiers morceaux de l'album, avec un son de guitares bien heavy, et le tube "passion" en hors d'oeuvre, mettant parfaitement en valeur Marcella Bovio, très à l'aise sur scène et parfaitement juste. On ne tarde pas à découvrir sa petite soeur, la délicieuse Diana, venu prêter main forte aux choeurs, et prenant aussi quelques parties lead. Nul doute qu'avec son organe et son physique craquant, elle sera bientôt en tête d'affiche.     diana_bovio_so_lovely__                                           

Outre la quasi totalité de "embrace the storm", Stream of Passion a joué quelques morceaux d'Ayreon, comme "valley of the queens" ou "computer eyes". La soliste, un peu critiquée sur disque, (Lori Linstruth), a montré l'étendue de son talent : un jeu très européen très proche d'Uli Roth (du legato sans arrêt avec un vibrato toujours solicité en chorus) et possédant un style personnel.

Sans surprise, Wilson est revenu pour les rappels, avec une nouvelle chanson prévue pour un prochain EP, une reprise de Led Zep chantée par Marcella Bovio seule : "when the levee breaks", sûrement un des titres les moins connus de Led Zep IV, revisité façon ultra-heavy, pas forcément la meilleure cover de Lucassen, habitué de cet exercice.

arjen_lori_paris

David Taugis

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