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9 mai 2006

Saturnus - Veronika Decides To Die (Firebox - 2006)

saturnusTracklist (59:19) : 1.I Long 2. Pretend 3. Descending 4. Rain Wash Me 5. All Alone 6. Embraced By Darkness  7.  To The Dreams 8. Murky Waters

Assimiler Saturnus à un sous-Paradise Lost simplement parce qu'il pratique un death gothique sensible est profondément injuste. Même si Paradise Lost a défini le genre avec des albums comme Draconian Times, le tout reste d'avoir des compos mélancoliques pour faire du bon metal goth. Et ça, on ne pourra pas le prendre à Saturnus.
La première qualité, essentielle et ultime de Veronika Decides To Die, est sa mélancolie profonde, qui s'installe dès les premières notes de piano de “I Long” et qui fait pleurer jusqu'au bout de l'album. Et rien que ça, ça élève Saturnus au-dessus de la masse.
De retour après deux albums prometteurs, le groupe danois fait un come back triomphal, avec une nouvelle galette subtile, mélodique et très bien mise en son par un Rasmussen qui frappe très juste.
Veronika Decides To Die est bourré de petits détails, d'arrangements subtils et de mélodies accrocheuses. Chaque titre possède une accroche, une mélodie, un passage au piano, une accélération qui attire l'attention.
L'appellation “Death gothique” paraît même abusive dans ce cas, tant la musique est douce. C'est bon de pouvoir dire qu'un groupe s'est adouci sans se prendre un déluge de critiques ! Parce que le premier qui se plaint de cette sensibilité monstrueuse de Veronica... mérite une claque tant la tournure est réussie. On se demande même si les “growls” particulièrement profonds de Thomas Jensen ont leur place sur un tel album.
Les morceaux de Veronica... sont généralement longs, et tissent des atmosphères mélancoliques (non, on va pas vous lâcher avec ce “mélancolique”!), paisibles et prenantes. Les solos de guitares ultra-mélodiques font des ravages et nouent l'estomac et la basse, particulièrement audible, ajoute un groove inattendu mais entêtant.
Beaucoup de “hits” potentiels sur cet album de Saturnus, du magnifique “I Long” aux entraînants “Pretend” et “Murky Waters” (non, c'est pas une reprise de Testament) en passant par le plus heavy “To The Dreams”.
Un album sensible, qui change un peu le metalleux du matraquage habituel et qui ravira les amateurs de goth sensible, romantique et particulièrement....mélancolique.

Yath [8/10]

Saturnus

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