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Metalchroniques
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24 septembre 2006

Hammerfall - 13.09.2006 :





Line-up :  Magnus Rosén (basse) - Oscar Dronjak (guitare) - Joacim Cans (chant) - Anders Johansson (batterie) - Stefan Elmgren (guitare)


Au fil des années Hammerfall s’est imposé en tant que chef de file du Heavy-Metal chez Nuclear Blast, qui a débarqué cette année bon nombre de formations jugées non rentables. Le groupe s’apprêtant à sortir son sixième album studio, nous avons été discuter avec le chanteur du groupe de passage à Paris.


Metalchroniques : Peux-tu commencer par nous expliquer la signification du nom de votre nouvel album « Threshold » (NDR : Ce mot se traduit par « seuil ») ?
Joacim Cans : Pour moi « Threshold » est ce que tu vois sur la pochette. Tu as le guerrier Hector au milieu d’un cercle. Il se trouve dans une dimension et se prépare à s’aventurer dans une nouvelle. Cela s’applique également au groupe car l’année prochaine nous célèbrerons notre dixième anniversaire, et en quelques sortes nous sommes sur le seuil entre deux décennies. D’un côté nous voyons les dix années que nous venons de passer, mais d’un autre nous nous tournons vers l’avenir, dont nous ne savons pas de quoi il sera fait. « Threshold » est également le nom d’un des morceaux et c’est un titre d’album vraiment cool.

Metalchroniques : « Threshold » est un album classique d’Hammerfall avec des chansons rapides, trois power-ballades, un instrumental, d’autres chansons plus complexes et quelques hymnes ; personnellement je le trouve plus dans l’esprit de vos deux premiers disques, mais où placerais tu ce sixième album dans votre discographie ?
Joacim Cans : Effectivement, je trouve qu’il a beaucoup de l’énergie de nos deux premiers albums. Je vois « Threshold » comme un développement naturel de « Chapter V ». Tous nos disques possèdent des connexions entre-eux…

Metalchroniques : Mais « Chapter V » était un peu plus complexe…
Joacim Cans : … oui, mais ce nouvel album est plus direct et apte à botter les culs, de par le son dans sa globalité et sa production. Il est plus intense avec des chansons rapides, et il n’y a pas à proprement parler de ballades. Le morceau « Dark Wings, Dark Words », par exemple, possède des guitares puissantes. Donc pour moi « Threshold » se situe à la croisée des chemins entre « Glory To The Brave », « Legacy Of Kings » et « Chapter V », une sorte de mélange des trois. Beaucoup de gens partagent cette opinion et nous disent c’est cool, c’est comme un retour à « Glory To The Brave » et « Legacy Of Kings ».

Metalchroniques : Comment Hammerfall compose-t-il un nouvel album, qu’est-ce qui est à l’origine d’un morceau ? Ecris-tu les paroles et les lignes de chant après que le morceau soit fait ?
Joacim Cans : Oui. Oscar (guitare) s’occupe de toutes les musiques chez lui. Une fois qu’il a tout défini, il enregistre les guitares, la basse, et enfin la batterie avec une boite à rythmes. Il fait tout de la façon dont il veut exactement que ça soit. Une fois cela fait, il m’envoi les morceaux par internet et il est alors temps pour moi de ressentir les chansons et de faire des lignes de chants cohérentes. Quand je suis satisfait du résultat, je passe alors à l’écriture des paroles. 

Metalchroniques : En fait les morceaux sont quasiment finis lorsque vous entrez en studio…
Joacim Cans : … nous ne remettons rien en question en studio, nous n’effectuons que des changements mineurs. Parfois chez toi tu n’entends pas lorsque deux notes se télescopent, mais en studio tout est plus clair, et c’est dans ces cas là que le producteur intervient en disant que ça ne fonctionne pas.

Metalchroniques : Justement, en parlant de producteur, vous avez à nouveau enregistré avec Charlie Bauerfeind. Depuis le temps que vous collaborez ensemble, peut-on le considérer comme une sorte de sixième membre du groupe ?
Joacim Cans : Non, on ne peut pas raisonner ainsi. Le groupe est composé de cinq personnes, cinq musiciens, mais il est un rouage très important dans le processus de production et la réalisation de la musique que nous présentons. Il sait exactement ce que nous voulons et sans lui les choses seraient quelque peu différentes. Il sait mieux qu’Hammerfall comment faire sonner le groupe comme Hammerfall. Dans le même ordre d’idées, quand il s’occupe de Blind Guardian, il sait mieux que le groupe à quoi doit ressembler Blind Guardian. Il n’impose pas sa touche personnelle. J’ai travaillé dur pour le chant, plus dur qu’avec n’importe qui d’autre.

Metalchroniques : Est-il arrivé qu’il vous dise que vous faisiez fausse route ou que tu pouvais faire bien mieux ?
Joacim Cans : Il dit juste : « ça craint, fais mieux ! » ou « oh horrible ! ». Il travaille douze heures pas jour dans le studio, écoute chaque prise les unes après les autres, la batterie, le chant, etc…tout ça pour te dire : « oh c’est horrible ! » Quand tu le connais, tu comprends ça façon de fonctionner, et que ça veut dire refais le, et refais le encore. Il a totalement compris que nous étions cinq musiciens différents et qu’il ne pouvait pas tous nous traiter de la même façon, car certains pourraient être contrariés si il employait le mauvais mot. La première fois que nous avons travaillé ensemble c’était pour « Crimson Thunder ». Au départ ça ne s’était pas bien passé car dés les premiers jours il m’avait dit quelque chose qui m’était resté en travers de la gorge.

Metalchroniques : L’enregistrement de « Threshlod » c’est achevé il y a plusieurs mois. N’est-ce pas frustrant d’avoir à attendre aussi longtemps avant que les fans ne puissent avoir le disque entre les mains ?
Joacim Cans : Pas vraiment. Le mix final a été achevé aux environ des mois de mai ou juin, car cette étape a pris dans les deux mois. Après cela nous avons faits des cessions photo, des écoutes, quelques festivals. Nous avons également tourné un clip, et nous comprenons totalement que nous devons faire tout cela qui est un processus normal pour la sortie d’un disque. A l’arrivée les gens ont parfois à attendre six ou neuf mois entre la fin d’un enregistrement et la sortie du disque, mais dés le départ, le calendrier avec la date de sortie était établi.

Metalchroniques : Vous sortez un nouveau single « Natural High » pour cet album. Y a t’il toujours un marché pour ce genre de supports ou faites-vous cela pour vous faire plaisir ?
Joacim Cans : Dans certains pays tu a besoin d’un single, qui te sert également à soutenir le clip. Je vois le single et le clip en tant qu’éléments de promotion de l’album. Nous ne sortons pas vraiment de single pour gagner de l’argent, car les bénéfices sont inférieurs aux prix de revient du label. Je pense néanmoins que nous proposons des choses intéressantes sur ce single, et les gens peuvent toujours y jeter un œil. Le vinyle est également très cool. 

Metalchroniques : Peux-tu nous détailler le contenu de ce maxi-CD ?
Joacim Cans : Le premier titre est donc « Natural High ». Il y a également la version karaoké, « The Fire Burns Forever » qui est un autre titre de l’album que nous avons enregistré pour la cérémonie d’ouverture des championnats d’Europe d’athlétisme avec un athlète Suédois...

Metalchroniques : … celui qui était sur scène avec vous lors de cette diffusion ?
Joacim Cans : Oui. Sur le maxi il y a aussi le clip et un morceau live « Raise The Hammer » tiré d’enregistrements faits au Brésil.

Metalchroniques : As-tu une chanson préférée sur « Threshold », ou est-ce trop difficile ?
Joacim Cans : C’est très dur. Tu es plus satisfait de certaines chansons que d’autres. Je suis très content de « Dark Wings, Dark Words », pas seulement pour la musique elle-même, mais également au travers de ma performance. Tu peux entendre l’étendue de tout mon registre vocal. Le single « Natural High » est également un très bon morceau, de même que le titre d’ouverture « Threshold »…

Metalchroniques : … cette chanson est terrible…
Joacim Cans : … oui, avec de très bonnes paroles ; c’est une chanson typique d’Hammerfall, très intense. Je pourrai certainement te citer ainsi, et te décrire toutes les chansons du disque… (rires)

Metalchroniques : A l’inverse, y a t il quelque chose que tu n’aime pas se ce disque ou quelquechose que maintenant tu pense que vous auriez pu rendre meilleur ?
Joacim Cans : Actuellement je ne le pense pas. Quand j’écris ou quand nous faisons quelque chose, nous faisons ce que nous pensons que nous avons à faire. Il peut arriver que l’on se dise on aurait du faire comme cela, mais la non. Je suis très fier de ce que nous avons fait.

Metalchroniques : L’instrumental « Reign Of The Hammer » a un excellent riff. Avez-vous essayé d’en faire une chanson à part entière avec du chant ?
Joacim Cans : Cette chanson a été écrite par Stefan (guitare) il y a presque dix ans. Il m’avait fait écouté ce morceau après que nous ayons enregistré « Glory To The Brave ». Avec le temps nous en avons complètement oublié l’existence et il a fini au fond d’un tiroir. Quelques semaines avant que nous entrions en studio nous l’avons redécouvert et l’avons trouvé vraiment cool. Il a été réarrangé afin d’être intégré à l’album. Il est super et pas mal de gens en effet viennent me voir en disant vous auriez du mettre du chant dessus, mais il est bien ainsi…

Metalchroniques : En live ça fera un nouveau solo pour Stefan…
Joacim Cans : Oui, la pause idéale pour le chanteur… (rires)

Metalchroniques : L’exemplaire promotionnel de l’album contient des voix qui disent « vous écoutez le nouvel album d’Hammerfall Threshold ». Lors des premières écoutes cela s’avère plutôt perturbant. Quelle est ta position par rapport à ces systèmes de protection et par rapport à l’internet en général ?
Joacim Cans : Le lendemain après que nous ayons envoyé le disque promotionnel aux médias et aux revendeurs il s’est retrouvé sur l’internet. Nous avons même fait annuler une enchère sur Ebay qui en proposait la vente. Nous sommes dans l’obligation d’agir ainsi car la valeur n’est pas la même avec et sans les messages. Ces derniers ont été judicieusement placés sur les morceaux et ne gênent pas vraiment l’écoute. J’ai un exemplaire promotionnel dans mon autoradio et je n’entends même plus ces messages…

Metalchroniques : … oui c’est ce que je te disais, c’est surtout déstabilisant lors des premières écoutes…
Joacim Cans : … c’est ça, et puis d’un coup tu te surprend à te dire oh je les ai oubliés. C’est un écueil mais je pense que tu peux aller au-delà pour obtenir une vision globale du disque. Certaines personnes persistent à dire que ça n’est pas possible mais cela réside essentiellement dans l’attitude. J’aimerai pouvoir te donner la version complète, mais si nous faisons cela avec tout le monde nous la retrouverons sur internet.

Metalchroniques : Comme pour vos derniers albums, est-ce que Nuclear Blast proposera des éditions limitées numérotées ?
Joacim Cans : Il y aura un digipack, mais il n’y aura pas de coffret. Celui de « Chapter V » a été fait sans concertation avec le groupe et il était vraiment pauvre avec un contenu déplorable…

Metalchroniques : … les deux premiers pour « Crimson Thunder » et « One Crimson Night » étaient très réussis…
Joacim Cans : … pour « Threshold » si quelqu’un arrive avec une idée vraiment bonne nous y songerons, mais nous ne voulons plus de choses du genre des deux verres minables et de cette horrible écharpe au couleurs ignobles… je me suis excusé auprès de plusieurs fans qui l’avait acheté car j’étais gêné de ce qui leur avait été vendu…

Metalchroniques : … le coffret en lui-même est très beau…
Joacim Cans : … ils auraient du le vendre vide ! (rires)

Metalchroniques : … pour moi l’écharpe est sympa car elle reprend les couleurs de mon équipe de foot préférée… (rires)
Joacim Cans : … (rires) c’est bon aussi pour les supporters de l’Argentine qui peuvent porter une écharpe par cinquante degrés! (rires)

Metalchroniques : A quoi pouvons nous nous attendre pour la tournée ? Avec tous les albums que vous avez il ne va pas être simple de faire une set-list…
Joacim Cans : Ca va être difficile…

Metalchroniques : … à moins que vous ne jouiez quatre heures (rires)…
Joacim Cans : … (rires) les fans le voudraient ! Certaines des nouvelles chansons sont parmi nos favorites. Il est toujours difficile de retirer des chansons d’albums précédents pour les remplacer par des nouvelles, et quand le prochain album sortira d’autres deviendrons alors nos préférées. Tu déçois toujours certains fans en ne jouant pas certains morceaux mais tu ne peux faire autrement et il est impossible d’argumenter. Nous jouerons certainement seize ou dix-sept morceaux en concert, mais nous en répèterons environ vingt-deux. Ca nous permettra de varier les set-lists pour certains de nos fans qui voyagent beaucoup et font plusieurs concerts successifs, pas seulement dans leurs pays, mais aussi à l’étranger. C’est aussi plus intéressant pour nous.


Metalchroniques : Avez-vous déjà des dates arrêtées pour la France ?
Joacim Cans : Oui, mais ça n’est pas confirmé à 100%, il devrait y avoir Paris et Lyon.

Metalchroniques : Ca sera l’année prochaine ?
Joacim Cans : Certainement en février. (NDR : Depuis les dates ont été confirmée : 06.02.2007 Paris Elysée Montmartre & 07.02.2007 Lyon Transbordeur)

Metalchroniques : Ce coup-ci ça sera une vraie tournée en tête d’affiche, pas comme la dernière fois ?
Joacim Cans : Oui. La dernière tournée est quelque chose que tu fais une fois dans ta vie. Le fait d’avoir deux têtes d’affiche était bénéfique pour les deux groupes. Dans les pays ou nous sommes plus gros nous étions en tête d’affiche et en France Strato est plus important que nous, nous avons donc interverti nos positions…

Metalchroniques : … je comprends l’intérêt pour les groupes mais c’est frustrant pour certains fans qui n’aiment pas forcément l’autre groupe…
Joacim Cans : … c’est sur que notre set se retrouvait réduit à une heure, mais pas mal de fans aiment les deux groupes donc ça donnait à l’affiche une bonne valeur ajoutée…

Metalchroniques : … pour peu que tu aimes Stratovarius… (rires)
Joacim Cans : … (rires) ok je n’en dit pas plus… (rires)

Metalchroniques : A Paris il est quasiment impossible d’utiliser la pyrotechnie, n’êtes-vous pas déçus de ne pouvoir proposer un show complet à vos fans ?
Joacim Cans : Bien sûr. Nous voudrions pouvoir présenter le même show dans toutes les villes de tous les pays, mais c’est malheureusement impossible. En plus je crois que l’Elysée Montmartre bénéficie d’une sorte de protection car c’est une vieille salle…

Metalchroniques : … il semble que ça soit possible mais il faut le demander bien à l’avance…
Joacim Cans : La société qui a en charge nos effets pyrotechniques s’occupe des autorisation des mois avant la tourné mais dans certains endroits ça reste très compliqué. Dans des pays l’autorisation suffit, mais en Allemagne par exemple des gens viennent vérifier les produits utilisés. Actuellement tout cela coûte très cher et souvent bien plus que les effets pyrotechniques eux-mêmes.

Metalchroniques : Une question plus difficile. J’ai plusieurs pirates de votre dernière tournée et sur le morceau « Fury Of The Wild » tu ne montais pas dans les aigus comme sur album…
Joacim Cans : … moi non mais lui oui ! (rires). (NDR : Joacim montre Oscar qui est vautré dans un fauteuil ou il finira pas s’endormir)

Metalchroniques : … Au Earthshaker tu l’a parfaitement chantée. Est-ce lié au fait que ce concert avait lieu en dehors d’une tournée et que tu gère ta voix lorsque les dates s’enchaînent ?
Joacim Cans : Non. Nous l’avons fait de la même façon. En fait, nous sommes trois à chanter en même temps sur ces passages. Stefan fait la voix grave, moi la médium et Oscar l’aigue. C’est plus facile pour lui d’atteindre ces notes hautes perchées. En ce qui me concerne c’est quand même lié à la façon dont je me sens au moment de monter sur scène. En tournée lorsque tu fais vingt-huit concerts en quarante jours, il y a des moments ou tu te sens fatigué et tu ne peux pas vraiment atteindre ces notes. Nous décidons alors de la façon dont nous chanterons ces passages plus délicats.

Metalchroniques : As-tu une hygiène particulière ou des méthodes pour préserver ta voix en tournée ?
Joacim Cans : Essayer de ne pas trop faire la fête. C’est le plus important. C’est une chose que tu apprends à tes dépends ; plus tu fais la fête et plus tu as de chances de perdre ta voix. J’ai également besoin de dormir mais aussi de vivre. En fait c’est une question d’équilibre que tu dois trouver, au mi-chemin entre le fait de t’ennuyer et de faire la fête en permanence.

Metalchroniques : La fumée de cigarettes te pose-t-elle des problèmes ?
Joacim Cans : En règle générale nous interdisons de fumer dans les backstages…

Metalchroniques : … mais en France par exemple certaines salles sont rapidement saturées en fumée de cigarettes…
Joacim Cans : … la plupart des salle ont un bon système d’aération donc ça n’est pas un gros problème. En plus à nos concerts, le public est si compact que les gens n’ont pas vraiment la possibilité d’allumer une cigarette... (rires)

Metalchroniques : … donc c’est un bon signe : si il n’y a pas de fumée de cigarettes c’est que le concert est bon… (rires)
Joacim Cans : (rires) … exactement. Le plus gros problème de fumée sur scène est généré par nos effets pyrotechniques.

Metalchroniques : Ca interfère avec tes capacités vocales ?
Joacim Cans : Ca peut arriver, essentiellement avec le matériel peu onéreux. A nos débuts j’avais régulièrement des problèmes de voix, et j’ai fini par aller voir un docteur qui a décelé que leur origine était nos effets pyrotechniques.

Metalchroniques : Avez-vous enregistré le show du Earthshaker cet été ?
Joacim Cans : Non, nous n’avions pas de matériel pour le faire.

Metalchroniques : Les organisateurs l’ont-ils fait ?
Joacim Cans : J’espère que non. (rires)

Metalchroniques : Tu n’as pas aimé ce concert ?
Joacim Cans : C’était fun, mais c’était un show unique en dehors de toute tournée, au milieu du processus d’enregistrement de l’album. Nous avons fait quelques répétitions avant mais tout n’a pas été parfait…

Metalchroniques : … il y a eu de très bonnes choses pourtant…
Joacim Cans : … oui c’était bien, mais pour en revenir à ta question nous n’avons aucun projet de réaliser quoi que ce soit de ce concert.

Metalchroniques : Sur un plan plus personnel, as-tu dans l’idée de faire un nouvel album solo ?
Joacim Cans : Pas dans les prochaines années car Hammerfall est ma priorité et me prends beaucoup de temps et de concentration. Si je fais d’autres choses en plus je vais m’écrouler ! J’ai déjà écrit quelques chansons et peut-être que l’année prochaine entre les tournées j’aurai le temps de travailler un peu de ce côté…

Metalchroniques : … et le dixième anniversaire d’Hammerfall dont tu parlais va arriver rapidement…
Joacim Cans : … oui, et à ce sujet nous prévoyons de sortir des trucs vraiment cool l’année prochaine…

Metalchroniques : … tu es donc occupé pour plusieurs années…
Joacim Cans : … au moins ces deux prochaines années, voire deux ans et demi et certainement pour les dix prochaines années… (rires)

Metalchroniques : Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Joacim Cans : Non… (rires) Je veux remercier les Français et les vrais fans du groupe pour leur soutient. Nous serons de retour en février et nous espérons que vous aimerez les concerts. Amenez vos amis, nous ferons la fête.


Nouvel album : « Threshold » (sortie prévue le 20.10.2006 chez Nuclear Blast)




Site Officiel : http://www.hammerfall.net/

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