Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Metalchroniques
Archives
Derniers commentaires
29 septembre 2006

Rhapsody Of Fire – Triumph Or Agony

toa1Magic Circle – SPV – Replica Records / 2006

Track List (62:33)
1. Dar-Kunor (03:13) 2. Triumph Or Agony (05:02) 3. Heart Of The Darklands (04:10) 4. Old Age Of Wonders (04:35) 5. The Myth Of The Holy Sword (05:03) 6. Il Canto Del Vento (03:54) 7. Silent Dream (03:50) 8. Bloody Red Dungeons (05:11) 9. Son Of Pain (04:43) 10 The Mystic Prophecy Of The Demonknight (16:26) 11. Dark Reign Of Fire (06:26)

Nous ne reviendrons pas sur le changement de patronyme, désormais Rhapsody est mort, vive Rhapsody of Fire avec lequel on prend les mêmes et on recommence.
La lassitude peut-elle gagner les fervents amateurs du groupe, là est la question puisque les farouches opposants n’ont cure d’une nouvelle réalisation de Luca Turilli et ses amis.
L’évolution n’a jamais été le créneau annoncé de RoF puisqu’ils sont les géniteurs d’un style riche qui ne peut que s’enorgueillir d’être majestueux (pompeux diront certains) mais au-delà de ce ressentiment et malgré une approche toujours plus symphonique de la musique du groupe, il faut bien reconnaître que la puissance a sévèrement pris du plomb dans l’aile avec la réalisation de SOEL II et que Triumph or Agony ne déroge pas à la règle.
Aujourd’hui, RoF mise avant tout sur sa capacité à composer de grandes sections orchestrales mettant quasiment au pilori le semblant de metal dont ils pouvaient encore justifier, ce ne sont pas les quelques solos virtuoses qui feront pencher la balance.
Dans sa construction, Triumph or Agony est une fois de plus réussi puisque la surenchère symphonique est de rigueur et il faut un certain talent pour mettre en œuvre cette musique mais le sentiment d’avoir déjà entendu telle ou telle partie est d’actualité.
Il faudra passer par l’écoute de trois balades au long de ce Triumph or Agony, balades bien peu savoureuses. Christopher Lee y va de ses interventions, heureusement cette fois ci avec plus de parcimonie sur les deux derniers titres qui s’avèrent d’ailleurs les meilleurs.
Luca et Alex ont toujours étaient à la tête de leur courant musical, il est donc surprenant également de trouver des passages typiquement extrait du Seigneur des Anneaux puisque l’on trouve des murmures féminins semblables au langage magique des elfes.
Rien de bien nouveau donc, les morceaux sont typiques du groupe, conçus avec intelligence et un grand sens de la composition épique mais au-delà de ça, RoF tourne en rond, pour le bonheur de ses fans qui ne sauraient en attendre autre chose.
Un album à peine plus intéressant que son prédécesseur. Les quatre premiers albums de RoF font désormais parti, malheureusement, du passé. Luca Turilli sentirait-il le vent tourné en se consacrant de façon plus convaincante à ses autres projets ?

Clayman [6/10]

Publicité
Commentaires
Metalchroniques
Publicité
Catégories
Publicité