Lacuna Coil - Olympia - O3/10/2006

Taux de remplissage : 1700

Son : Clair et puissant

Lights : Pas mal, pas mal

Ambiance : Enthousiaste, mais jeune

Moments forts : « You create » et « Swamped »

Set list: “You create”, “What i see”, “Fragments of faith”, “Swamped”, “Fragile”, “Invisible light”, “To live is to hide”, “Closer”, “Devoted”, “Entwined”, “To the edge, “Daylight dancer”, “Virtual enviroment”. Rappel: “Enjoy the silence”, “Heaven’s a lie”, “Our truth”.

Lacuna Coil est passé l’Olympia. Consécration pour le metal pour les uns, abomination et trahison d’un certain esprit pour les autres. N’empêche qu’il faisait plaisir de voir inscrit en lettres de lumière le nom du combo Italien.

Ceci dit, c’est quand même à reculons que je me dirigeais vers l’Olympia, peu convaincu par « Karmacode », le dernier effort de la bande à Cristina Scabbia.

Je vous passe le détail des premières parties que je n’ai pas pu voir, trop occupé que j’étais, mais le public avait l’air satisfait de la prestation de Poison Black.

La nouvelle orientation musicale du groupe me laissait tout de même franchement craindre le pire. En plus de ça, les précédentes prestations que j’avais pu voir ne m’avaient pas plus convaincu que cela. Bref…

C’est donc avec un puissant morceau introductif (« You create ») que les Italiens ont entamé leur set.

Etrangement, on a eu l’impression d’assister à un début de concert de Slipknot, où les zicos masqués et immobiles ont joué les premières énergiques rythmiques du morceau. L’effet était réussi et quand les deux vocalistes sont rentrés sur scène, le public et la musique ont explosés. Quel son ! Quelle patate !

S’en est suivi une heure et quart de concert, où l’on a pu remarquer que le duo entre Cristina et Andrea est désormais très bien rodé, hormis qu’à mon goût le chanteur (choriste, comment ça non ?!) parle beaucoup trop, surtout pour nous sortir les banalités d’usage (je vous passe la liste, vous les connaissez toutes).

Cristina, toute mignonne dans sa petite jupette gothico-pouffe, a encore gagné en voix et en charisme. De plus, elle fait preuve d’une énergie à toute épreuve en headbanguant plus que de raison.

Le reste du groupe n’est pas non plus en reste quand il s’agit d’envoyer la sauce ! Rythmiques précises, son bien rentre dedans, basses « à la Korn » et professionnalisme ont été au rendez-vous. Mention très bien au batteur Cristianno Mozzati qui a été excellent d’un bout à l’autre du set en nous gratifiant de rythmes échus, voir même tribaux.

Les fans n’ont vraiment pas étés lésés par une set liste piochant logiquement dans Karmacode, mais aussi dans les précédents skeuds (« Heaven’s a lie », « Swamped »).

Vraiment un excellent concert où Cristina était belle, où la musique était bonne (le contraire se vérifie aussi… mais la question n’est pas là, je pourrais m’égarer) . Le seul petit reproche qu’on pourrait faire est que le groupe à perdu un petit peu de son âme mais à considérablement gagné en efficacité. A vous de choisir votre camp.

N666.