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6 décembre 2005

Capricorns - Ruder Forms Survive (Rise Above Records - 2005)

capricorns_ruder_forms_surviveTracklist : (38:32)

1. 1977:Blood For Papa 2. 1969:A Predator Among Us 3. :The First Broken Promise 4. 1440:Exist Wargasmatron 5. 1066:Born On The Bayeux 6. 1946:The Last Renaissance Man 7. 793AD:The Harrying Of The Heathen

Ce side project des membres d'Iron Monkey, Orange Goblin et autres Dukes Of Nothing a tout pour rester confidentiel. Visez plutôt : nom d'album étrange ("Ruder Forms Survive"), une pochette style "ma démo de grind éditée en 5 exemplaires sur cassette audio" (même si en regardant de plus près elle n'est pas si mauvaise) et surtout un style peu "vendeur" : du Sludge Doom instrumental. Mais ces lascards ont une chose qui joue en leur faveur : une réputation très solide auprès de leurs peu nombreux mais très fidèles fans. En plus, ils ne s'éloignent pas tant que ça de leur style habituel, si ce n'est que cet album est moins accessible. Du sludge doom instrumental, ça s'adresse à une poignée de fans.

Mais quand le talent est là, tout semble plus facile et compréhensible. Ainsi, le premier morceau ("1977: Blood For Papa") frappe fort d'entrée, avec une dynamique entraînante, des guitares grasses et une rythmique groovy mais carrée. Rien d'extraordinaire en somme, mais quelques breaks bien sentis et nous voilà partis pour une séance de headbanging qui dure plusieurs minutes. C'est assez drôle, mais on pense un peu au style des tarés Maximum Indifferrance qui allient parfaitement lourdeur et groove.

Le deuxième titre ("1969 : A Predator Among Us") est assez différent dans son approche. L'ambiance est tissée lentement, sur plusieurs minutes, le temps d'angoisser l'auditeur, avant d'exploser sur un riff salvateur. Excellent titre, parfaitement maîtrisé niveau atmosphère.

Les choses sérieuses (sérieuses dans le sens spéciales) commencent sur ": The First Brokent Promise", avec un Eugen Robinson, qui vient non pas chanter, mais crier sur ce morceau (musicalement aussi bon que tous les autres) en installant une atmosphère très maléfique et pesante. Joli tour de force.

Capricorns nous pond en fin de compte un album plutôt au-dessus de la moyene dans son genre. Assez flippant, solide et très cohérent. L'altérnance de passages calmes avec des gros riffs fonctionne bien et permet à Capricorns de développer lentement des atmosphères très noires. En plus, certains riffs énormes permettent d'accrocher l'auditeur (ou de le réveiller s'il n'est pas sensible aux atmosphères), ce qui fait que ce "Ruder Forms Survive" est plus accessible qu'il n'y paraît. Il reste somme toute réservé à un public averti qui, pour le coup, le considérera comme du pain bénit.

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Yath [7/10]

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