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22 décembre 2005

Riverside - Second life syndrome et out of myself

riverside_outout of myself :(53:16) 01.the same river 02.out of myself 03.I believe 04.reality dream 05.loose heart 06.reality dream II 07.in two minds 08.the curtain falls 09. ok

riverside_secondsecond life syndrome (63:39) 01.after 02.volte-face 03.conceiving you 04.second life syndrome 05.artificial smile 06.I turned you down 07.reality dream III 08.dance with the shadow 09.before

Hasard de la promotion, les deux premiers albums de ce groupe polonais nous parviennent en même temps. Entre les deux, changement de label, pour un attérissage au paradis des progueux, Inside out en Allemagne. C'est en quelque sorte un adoubement officiel. Riverside, en deux productions, s'impose comme une figure importante de la scène européenne. Et aussi premier vrai bon groupe des pays de l'est en matière de prog.
Pas de grande différence entre les deux cd cependant. Out of Myself respire à plein nez le Marillion de Steve Hogarth, au point que la façon de chanter de Mariusz Duda approche le clonage (surtout la manière de poser la voix, pas forcément le timbre). Les deux opus ont également en commun des intros très soignées, particulièrement oniriques, qui donnent l'impression d'entrer dans une histoire. Enfin, le guitariste Piotr Grundzinski se cantonne à un style très Rothery/Hackett/Barett (c'est à dire Marillion/Genesis/ Pendragon) dans sa façon de balancer tous ses solos avec le même son vintage :la guitare coincée en son micro grave, tout en mélodie lente, sans jamais changer d'un iota. Dommage, un peu plus de virtuosité et d'originalité apporterait beaucoup aux passages instrumentaux.
Là ou second life syndrome marque un progrès, c'est dans l'originalité des compos, et dans des lignes de basse (c'est le vocaliste qui s'y colle) encore plus impressionnantes. Dans Riverside, c'est incontestablement la rythmique qui occupe le terrain. D'ailleurs outre le guitariste très sobre, le claviériste se contente d'accompagner.

La modernité de Riverside s'exprime dans certaines rythmiques très hard, et parfois aussi un chant presque hurlé -attention, très rarement !- qui rappelle plus Pretty Maids ou Metallica que Opeth ou Soilwork. Faudrait quand même pas faire fuir le fan des Flower Kings ! Autre signe de résistance au passéisme, Riverside trouve son inspiration mélodique dans des combos aussi divers qu'Opeth, Porcupine Tree, Portishead ou Coldplay. Authentiquement pop, parfois.

Le son des deux disques est excellent, et avec la visibilité dont va bénéficier ce quartet polonais, il ne manque plus grand chose pour sortir un chef-d'oeuvre...

Out of myself [7/10]

Second life syndrome [8/10]

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