Primal Fear + Helloween - Le Garage, Sarrebrucken 08 Janvier 2006
Affluence : L’affiche "complet" ne devait pas être loin….
Son : Le point faible de la soirée : trop fort pour Primal Fear, trop moyen pour Helloween.
Lights : Brouillons pour Primal Fear, Bons pour les citrouilles
Ambiance : Faiblarde, le public donne de la voix mais a du mal à bouger.
C’est un public assez varié qui se présente au Garage dans la ville allemande de Sarrebrucken ce 08 Janvier. Entre fans de la première heure, metalleux divers en manque de concerts et curieux qui viennent pour passer le temps ; ce concert de la plus célèbre citrouille du heavy metal aura au moins déplacé du monde dans une ville ou les concerts intéressants ne sont pas légion.
Primal Fear arrivent sur une scène presque trop petite pour
eux avec pour mission de chauffer un public qui a déjà commencé les
hostilités à coup de bière depuis quelques temps. Le décor déjà
installé de la tête d’affiche réduit considérablement leur champ
d’action et un son trop brouillon et surtout trop fort n’est pas là
pour aider. Heureusement le groupe fait preuve d’une bonne habitude de
la scène et réussit malgré un côté kitsch peu être un peu trop prononcé
à se faire respecter et à chauffer ce qu’il faut de la salle.
Quelques morceaux percutants qui se finissent sur le déjà classique Metal is Forever se prêtent bien à la soirée et la bonne humeur du groupe n’a pas laissé les metalleux insensibles.
C’est après une attente presque interminable qu’arrivent Helloween
sur scène. Un décor frappé par l’ambiance Keeper annonce la couleur. Le
groupe a presque déjà oublié son avant dernier album et le show se
concentrera en très grande partie sur tout ce qui touche aux gardien
des sept clés, que ce soit les classiques ou le plus récent Legacy. King for a Thousand Years
démarre le spectacle et le groupe nous livre ses classiques sans
relâche (dans une bonne humeur générale très plaisante à voir) et
surtout n’oubliera pas le titre mythique Keeper of the Seven Keys que tout les fans accueilleront avec ferveur. Evidemment les nouveaux titres ne sont pas oubliés et Occasion Avenue ou Invisible Man passent l’épreuve du live avec excellence.
De
nombreux morceaux (et quelques solos amusants) plus tard, le groupe
quittera la scène, à peu près deux heures après l’avoir envahi ;
clôturant ainsi un concert qui sans rester dans l’histoire, aura été
convaincant et plaisant.