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3 avril 2006

Ihsahn - The Adversary (Candlelight Records 2006)

ihsahnTracklist (49:10) : 1. Invocation 2. Called By The Fire 3. Citizen 4. Homecoming 5. Astera ton Proinon 6. Panem et circenses 7. And he shall walk in empty places 8. Will You Love Me Now? 9. The Pain Is Still Mine

Il ne faut pas prendre ce disque pour ce qu'il n'est pas. Ce n'est ni le retour au black metal d'Ihsahn (son unique géniteur et interprète, mis à part la batterie), ni un disque censé changer la face du metal. The Adversary est juste la déclaration d'amour d'Ihsahn pour le METAL. Voilà qui est dit.

Comme prévu, on retrouve un peu de tout sur The Adversary. Tout ce qui a fait la réputation d'Ihsahn, comme son chant écorché si particulier et puissant, son chant clair très très réussi (bien plus que certains qui en abusent sans avoir le potentiel nécessaire) et son jeu de guitare reconaissable entre tous. On retrouve également des samples orchestraux, qui renvoient à la dernière période d'Emperor, des passages au piano (qui rapellent Peccatum) et bien évidemment, il y a de belles accélérations. Le mélange prend bien, et on a rarement l'impression que tout ce petit monde a été forcé de cohabiter. A part quelques transitions douteuses et quelques parties un peu trop prévisibles (“Citizen”), The Adversary s'écoute bien, et contient son lot de superbes morceaux de metal. “Called By The Fire” est bluffant, avec son riff très “heavy” et son refrain magnifique, “Homecoming” est carrément un titre de metal progressif, avec un chant hypnotique (Opeth est un peu passé par là) génial. D'ailleurs, The Adversary transpire le travail, l'effort et l'application, ce qui lui donne encore plus de crédit venant de la part d'un musicien aussi respecté.

Chaque chanson possède sa propre personalité et est facilement mémorisable grâce à un riff phare ou un break bien caractérisé. Ceci confirme la volonté affirmé d'Ihsahn de proposer un disque presque “typiquement” metal, avec riffs, solos, breaks, et des chansons solides. D'ailleurs, on aimerait presque les citer une à une tant elles sont quasiment toutes réussies.

The Adversary est conclu par un “Will You Love Me Now” magistral et un “The Pain Is Still Mine” sombre et épique à souhait. Comme tout bon album de metal qui se respecte. Maintenant, deux conclusions semblent évidentes : primo, Ihsahn a parfaitement réussi son coup et s'est vraiment appliqué à fournir un produit de très haute qualité, secundo : alors qu'il vient d'assouvir son envie de metal différent du black, on peut se demander s'il n'aura pas envie de remettre Emperor à flot, afin de revenir à un propos exclusivement plus brutal.


Yath [8/10]

Ihsahn

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