THE FLOWER KINGS Paradox Hotel (Inside Out 2006)

room 111 (73:02): 01.check in 02.monsters 03.jealousy 04.hit me with a hit 05.pioneers of aviation 06.lucy had a dream 07.bavarian skies 08.selfconsuming fire 09.mommy leave the light on 09.end on a high note

room 222 (63:11) : 01.minor giant steps 02.touch my heaven 03.the unorthodox dancing lesson 04.man of the world 05.life will kill you 06.the way the waters are moving 07.what If god is alone 08.paradox hotel 09.blue planet

Au Nord, rien de nouveau. Les albums des Flowers Kings se suivent et se ressemblent. Toujours le même cocktail très seventies de Genesis et de Yes. Même son, mêmes solos (souvent bons d'ailleurs) mêmes structures longues, très longues... Et encore un double album (le troisième, rien que pour les opus studio...). Au milieu de morceaux éthérés, entre planant et prog, se glisse de ci de là un instrumental furieux, voire expérimental. Parfois aussi, un chorus de Stolt (leader et guitariste) qui éclaircit le paysage ("self consuming fire"). Le musicien le plus en vue reste quand même notre ami bassiste over-booké Jonas Reingold, qui fait son maximum pour enrichir ses lignes rythmiques, même dans un 4/4 des plus basiques. Jonas qui fait aussi son Jaco (Pastorius) à l'occasion d'embardées jazz rock rafraichissantes.

Malheureusement, l'impression générale de ces deux heures de musique reste la linéarité empâtée et un gros problème de renouvellement créatif. Embarqués dans des projets parallèles foisonnants, les musiciens des Flower Kings devraient peut-être se rendre à l'évidence : réservent-ils  le meilleur de leur inspiration à ce groupe ? Après le calamiteux "wall street voodoo" de Roine Stolt en solo, on se retrouve bien embarrassés avec cette question...

David Taugis

[6/10]