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Metalchroniques
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13 mai 2006

Eisheilig - Mai 2006

Eisheilig compte bien profiter de l'arrivée de son nouvel album Elysium sur le marché français pour s'y faire une petite place aux côtés de Rammstein, alors que le public allemand lui est déjà dévoué. Le bassiste Niklas Peternek répond à nos quelques questions histoire de nous présenter ce groupe assez sympathique. (voir chronique d'Elysium)

eisheilig_01

Metalchroniques – Tu pourrais présenter Eisheilig au public français pour commencer ?

Niklas Peternek – Eisheilig a été créé en 1998. Nous avons d’abord enregistré une demo avant d’être signés par Napalm Records chez qui nous avons sorti deux albums (Eisheilig et Die Gärten des Herrn). Après avoir passé un bon moment, qui nous a apporté beaucoup de succès (nous avons tourné avec L’Ame Immortelle, the Vision Bleak et Elis, nous avons aussi ouvert pour The Mission) nous nous sommes séparés de Napalm et le nouveau label qui s’occupe de promouvoir Elysium est E-Wave/Drakkar. Nous avons aussi eu, au passage, un nouveau management avec The Showbiz – Promotion qui realise vraiment un super travail et nous ouvre de nouvelles portes.

- Ok… Vous comparer avec Rammstein est inevitable pour le public français, est ce que ce fait vous ennuie ou est ce que au contraire vous appréciez le fait que Rammstein ouvre plus de portes aux groupes allemands sur le marché français ?

- Bien sûr que nous apprécions qu’ils amènent plus d’attention sur les groupes allemand en chantant dans notre langue ! Ca ne me derange pas vraiment, d’être comparé avec eux, puisqu’ils sont une sorte de référence dans votre pays… Et ils rencontrent un succès phénoménal ! Tant que les gens ne font que nous comparer à eux, ce que tout le monde fait en décrivant de la musique, et que personne ne nous traite de copieurs, tout va bien !

- Parlons donc de vos principales influences ?

- Il y en a beaucoup ! Nos influences principales depuis des années sont Paradise Lost et Type O Negative. On adore ce qu’ils font depuis que nous sommes gosses et on peut meme dire que l’album Gothic de Paradise Lost est celui qui m’a poussé à me dire : "C’est ce que je ferai quand je serais grand" ! (rires)

- La relation que vous créez entre la musique et la religion a l’air très importante pour vous…

- Les discours religieux sont surtout des métaphores pour créer une certaine ambiance dans nos chansons. Nos paroles ne portent pas vraiment sur la religion mais utiliser ce genre de paroles facilite le passage d’un message dans nos textes, et permet de coller à la musique. Par exemple Die Kraft sur notre album précédent parle de la jalousie, et Lucifer sur le dernier CD traite des gens qui se laissent influencer et qui se lancent dans des choses qu’ils ne sont pas capables de supporter…

- La musique que vous créez a beaucoup évolué depuis vos débuts, avez vous atteint le son que vous recherchiez ou voulez-vous continuer cette evolution à travers vos prochains albums ?

- Pour nous, écrire de la musique est une évolution ! Arrêter de développer son son ou sa qualité de compositeur revient à arrêter la musique pour nous.

- Vous avez enregistré cet album au studio Mohrmann et vous avez atteint un sacré son ! Êtes-vous totalement satisfaits du résultat ?

- Oui nous le sommes ! Nous avons beaucoup travaillé sur la pré-production afin de trouver le son que nous recherchions, et travailler au Mohrmann était le meilleur moyen de l’atteindre !

- Votre musique varie entre violence et moments plus calmes. Comment gérez-vous la composition des morceaux ?

- En variant entre calme et violence (rires) ! Mais plus sérieusement, c’est Dennis qui d’habitude compose la base des titres et ensuite nous travaillons tout ensemble pendant les répètes !

- Les ambiances et effets occupent une grande place dans vos albums. Gardez-vous ces mêmes ambiances lors du passage en live ?

- Oui bien sûr sinon ce ne serait plus vraiment Eisheilig…

- Et à propos des tournées ? Vous comptez bientôt venir en France ?

- Nous éspérons vraiment pouvoir venir ! J’aime la France et je serai très heureux de jouer dans votre pays, ça m’aiderait à améliorer mon français au passage… J’avais appris à le parler mais j’ai presque tout oublié !

- Je te laisse conclure cette interview avec un dernier mot pour vos fans et le public français en general...

- Merci beaucoup pour écouter notre musique ! (bel effort en français-ndlr) J’éspère vous voir bientôt pendant nos tournées !

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