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10 septembre 2006

Slamer – Nowhere Land [Frontiers – 2006]

SLAMER_COVER1. Nowhere Land 2. Strength To Carry Land 3. Not In Love 4. Come To Me 5. Higher Ground 6. Jaded 7. Beyond The Pale 8. Runaway 9. Audio Illusion 10. Perfect Circle 11. Superstar

Mike Slamer est revenu à une pleine activité guitaristique depuis quelques années, bien après ses deux réalisations remarquées avec Steve Walsh dans Streets. Un nouveau projet avec Billy Greer de Kansas, Seventh Key, lui avait permis de ne plus se restreindre à son simple rôle de producteur, voire de fouler les planches lors du festival United Forces l'an dernier. L'homme semblait ravi de retrouver un contact direct avec les fans et la scène ; il y était épaulé aux backing vocals par Terry Brock (ex Strangeways). Un travail commun pouvait dès alors se concevoir et ce d'autant plus que l'on sait Billy Greer régulièrement en tournée avec Kansas. Ainsi il ne s'agira pas finalement d'un nouveau groupe mais d'un projet solo apparaissant sous le nom de son maître-d'œuvre : Slamer
Ce premier essai solo condense toutes les qualités déjà dévoilées par Mike Slamer durant ses trente années de carrière : créativité, exigence et maîtrise traversent ici le travail de production, de production et d'interprétation et de composition, travail exprimé à travers un rock mélodique classieux et ambitieux. Que ce soit sur un titre AOR envoûtant (« Not In Love »), un morceau plus dansant comme (« Higher Ground »), une ballade mélancolique (« Beyond The Pale ») ou une chanson progressive à la richesse incroyable (« Superstar » en clôture de disque), le talent d'artiste éblouit et séduit à chaque instant. À vrai dire, il étourdit dès les premières envolées de guitare du titre d'ouverture, « Nowhere Land », et se prolonge lorsque Terry Brock reprend les mélodies vocales d'un « Strength To Carry On » ou le refrain de « Not In Love ».

Le chant de ce dernier mérite aussi d'être remarqué et suggère presque que l'on aurait affaire ici à un duo et non à un simple travail personnel, n'était le style de composition caractéristique de Slamer.  Mais abandonnons ces évaluations sur le fond inutile pour nous concentrer sur l'essentiel : comment refuser la conclusion que Slamer vient de produire une nouvelle pièce maîtresse de sa carrière mais aussi du genre musical ? Espérons que ce constat s'imposera à tous. 

Baptiste Eychart

[9/10]

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