Ureas – The Naked Truth

Locomotive Records - Underclass / 2006

Track List (39:23)
1 Intoxicated 2 Bang Bang 3 In My Life 4 Colour Us Blind 5 Survived 6 Lost My Faith 7 My Dearest One 8 I Am Who I Am 9 Spiritually Possessed 10 Seven Days Weekend

La thérapie du couple Johansson est en route, toutes leurs souffrances passées s’exposent dans cet exutoire qu’est Ureas et ce premier album The Naked Truth. La mise à nue est complète.
A l’aide d’un power metal mélodique bien ficelé mais au ressentiment assez sombre dû en partie aux sujets abordés, Ureas séduit par différents biais ne se contentant pas d’une musique linéaire et sachant bien mettre en avant les variations de tempos.

Subtilement rempli d’émotions, les chants de Per et Heidi se complètent à merveille et sortent des registres désormais trop classiques dans la dualité des voix et nous proposent deux prestations excellentes.
Tout cela ne serait rien sans la grande qualité de composition marquant des moments bien rentre dedans, d’autres plus intimistes et même un dernier titre porté sur l’electro.
Chaque morceau porte en lui une part de mélodie bien accrocheuse comme sur Bang Bang à l’intro déprimante avant une forte déflagration perpétuée sur le single In My Life au break bien senti.
Il y a de quoi contenter n’importe qui sur cet album, que l’on s’accroche à l’acoustique Colour us blind pour lequel Mattias Eklund (Freak Kitchen) vient pondre un solo électrique mémorable, que l’on soit pris aux tripes par le succulent My dearest one, par les orchestrations de Survived, ou le refrain subtil de I am who i am.
A la première découverte de cet album je ne peux niais mon opinion mitigée quant aux dix morceaux proposés mais au fil de mes écoutes, il s’avère que The Naked Truth a su me convaincre et s’est avéré être un disque varié, intéressant et même marquant à plus d’un titre. Vivement la suite qui s’annonce encore plus heavy selon son leader. A coup sûr, Ureas est un groupe à découvrir.

Le seul regret viendra de la durée totale bien faible, certains titres auraient pu bénéficier d’un traitement plus conséquent d’autant que ce ne sont pas les idées qui manquent sur cet album.

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Clayman [8,5/10]